Nouveau départ, nouveau pays.
Cette fois-ci, direction Chennai, région du Tamil Nadu, Inde du Sud...
Cette fois-ci, direction Chennai, région du Tamil Nadu, Inde du Sud...
vendredi 30 septembre 2011
jeudi 29 septembre 2011
mardi 27 septembre 2011
mercredi 21 septembre 2011
problème technique
Probablement suite à une manip' malencontreuse, toutes les photos ont disparu du blog... Mais rassurez-vous, j'essaie de réparer ça au plus vite, promis !
mardi 20 septembre 2011
après le beau temps, la pluie...
Nous avons enfin de l'eau chaude !
Mais comme à chaque fois, dès qu'une chose est réparée dans l'appart, y'a un autre truc qui se passe... hier grosse pluie toute la soirée et toute la nuit et donc... il semble qu'il y ait une fuite sur le toit et il pleut dans la chambre ! Youpi !
Mais comme à chaque fois, dès qu'une chose est réparée dans l'appart, y'a un autre truc qui se passe... hier grosse pluie toute la soirée et toute la nuit et donc... il semble qu'il y ait une fuite sur le toit et il pleut dans la chambre ! Youpi !
mercredi 14 septembre 2011
jeudi 8 septembre 2011
L'Inde
Qu’est-ce que je savais de ce pays avant de venir ? Pas grand-chose… un pays pauvre mais en développement, une population importante prête à dépasser celle de la Chine. Le Taj Mahal et ses palais. La nourriture épicée et le thé au lait. Shiva, Ganesh et Krishna. L’hindi et son écriture intrigante. Les vaches sacrées. Bollywood, la danse, les chants. Les saris et les bracelets qui font du bruit aux poignets des femmes. New Dehli, Calcutta et Bombay. Je ne savais même pas où se trouvait Chennai sur la carte avant de regarder. Je ne crois pas que je savais même que cette ville existait.
Et me voilà ici, à Chennai, Tamil Nadu, Inde. Mes impressions se sont plus ou moins vérifiées. Pauvreté oui, mais pas autant que je le pensais, pas aussi visible ici en tous cas. Pas de morts dans la rue ni de rats qui courent partout. Mais des vaches oui, sur la route, au bord de la route, partout. Et des chiens, et parfois des chèvres. Des temples et des fêtes religieuses, l’odeur d’encens et la musique. Les femmes en sari de toutes les couleurs, les bracelets aux poignets bien sûr, mais aussi aux chevilles et les bagues aux pieds. Le troisième œil au milieu du front. Leur peau foncée qui fait ressortir les couleurs. Des princesses.
Ici on parle tamil et pas hindi. L’écriture n’est pas la même non plus. J’ai vite oublié mon « namasté », il n’a pas cours dans cet état. Il est remplacé par « vanakam ».
Les rickshaws jaunes, en plus ou moins bon état qui parcourent la ville et négocie âprement le prix de la course avec les étrangers. On roule à gauche, mais on double de tous les côtés. Les scooters, les motos, les voitures, les taxis, les bus, les camions, les vélos. Tout ce beau monde sur des routes mal en point, avec des trous partout. Routes qui deviennent de vraies piscines dès qu’il pleut. La mousson qui arrive. Les orages de fin du monde avec nombre d’éclairs. La température qui chute de plusieurs degrés quand l’orage commence. Et le soleil le lendemain. Chaud, brûlant, écrasant. Comme si de rien n’était.
La route, spectacle continuel quand on a le temps de regarder ce qu’il s’y passe.
Odeurs d’encens, de poussière, d’essence, de déchets, de jasmin. Odeurs de fruits et de poissons. Odeur de soleil et de chaleur.
Des femmes qui vendent du poisson sur le bord, toujours assises au même endroit, qu’il ait plu ou non. Des épiceries, des magasins, des pharmacies. Des vendeurs de bois, de poulets. Des restaurants. Les camions-citernes qui amènent l’eau pour ce qui n’ont pas un accès direct. Les femmes qui remplissent les bidons tôt le matin. Des piétons, partout. Tout le temps. Qui attendent le bus, qui marchent, qui discutent. Des temples, colorés. Avec le brahmane, et sa cordelette autour du corps. Les enfants en uniforme. Les femmes ou les filles avec du jasmin dans les cheveux, une longue natte dans le dos. Les hommes avec leur dhoti ou en pantalon pat’ d’eph ‘. Certaines sont pieds nus, qu’ils marchent ou conduisent une moto. Les policiers qui font la circulation, ou pas. Avec des chapeaux coloniaux. Les klaxons, tout le temps. Meilleur moyen pour dire « j’arrive, pousse-toi ». Les femmes en sari en amazone à l’arrière de la moto de leur mari, avec un enfant dans leur bras. Et parfois un enfant devant le père aussi. Les bus remplis, sans fenêtre et sans porte. Les jeunes qui s’accrochent où ils peuvent quand le bus passe ; une partie du corps à l’extérieur.
Les regards. Que fait donc une femme, étrangère, sur un scooter ? Amusant, agaçant parfois aussi. La communication en anglais, pas toujours évidente. L’accent indien est difficile à comprendre quand on n’est pas habitué. Les gestes pour aider. L’incompréhension parfois. Et ne pas savoir comment se comporter quand quelqu’un nous regarde : je souris ? je ne souris pas ? je fais un mouvement de tête pour dire bonjour ? je détourne le regard ? Qu’est-ce qui se fait et qu’est-ce qui ne se fait pas ici ?
La bière Kingfisher, pas très bonne. Les naans, les chapatis, le riz. Végétarien ou non, au choix. Le masala chai (thé masala, épices et lait).
Les roupies, pièces et billets. La musique tamoul et indienne. Les geekos qui se promènent dans notre appartement.
La poussière, la pollution, les déchets. L’absence de poubelles dans les rues. Pas d’égouts non plus. La saleté. Il y a à faire ici.
Les coupures régulières de courant, il n’y a pas assez d’électricité pour toute la ville.
Les mariages arrangés, encore aujourd’hui. Un fonctionnement à l’inverse du nôtre. Ici, on se marie et ensuite on va au cinéma, au restaurant, on apprend à se connaître. Les traditions qui rencontrent la modernité de certaines femmes, habillées à l’Occidentale, qui boivent, qui fument, qui sortent dans les bars et avec des hommes.
Les restaurants qui ne servent pas d’alcool. Les bars dont l’entrée est payante, où il faut venir en couple et qui ferment à 23h. Les « wine shop », seuls magasins où on peut acheter de l’alcool (et uniquement les hommes), avec souvent une petite pièce à l’arrière où les clients boivent directement ce qu’ils viennent d’acheter, de l’alcool fort, bon marché, peut-être frelaté. Ces magasins, avec parfois des grilles devant et où les billets et les bouteilles passent entre les barreaux.
Les grands hôtels et les maisons en paille. Les voitures avec chauffeur et les charrettes tirées par une vache.
Le fils de la gardienne qui me demande sans arrêt du chocolat ou des gâteaux. Qui vient me montrer ses devoirs d’école. Qui se baigne avec nous dans la piscine, qui joue, qui regarde la télé et qui dort sur une natte par terre, sous une moustiquaire.
Le cinéma, probablement le loisir préféré ici, après se promener au bord de la mer. Les films en tamoul ou en anglais. La censure des mots grossiers dans la bande-son et les sous-titres. Les films tamoul, histoires d’amour interminables et compliquées ; avec chants et danses à l’appui bien entendu.
Le rapport au temps. Différent. Pas exigeant. Pas d’horaires de bus, une circulation impossible à certaines heures de la journée. Pas toujours de rendez-vous fixé, mais plutôt : je viendrai demain. De la patience aussi, ou alors de la résignation. Je ne sais pas.
L’absence de femmes – seules – dans la rue quand la nuit tombe.
Beaucoup de choses m'échappent encore, mais je suis toujours surprise par ce que je vois. Et c'est peut-être ça le plus important pour le moment.
lundi 5 septembre 2011
Administration...
* J'ai depuis 3 semaines un compte en banque indien. Jusque là, tout va bien. Récemment, j'ai touché mon premier salaire. Jusque là, tout va bien aussi. J'essaie alors d'avoir accès à mon compte depuis Internet, mais ça ne fonctionne pas et quand j'appelle la banque, je crois comprendre qu'il faut attendre une dizaine de jours... Bien. Et quand j'ai voulu retirer de l'argent (avec ma belle carte bleue internationale), ça n'a pas marché ! Et oui, il faut activer la carte bleue avant... J'appelle donc encore une fois la banque (les discussions se passant toujours en anglais... pas toujours facile:) et après avoir changé 3 fois de service, on me dit que mon compte n'est pas activé ; alors que j'ai de l'argent dessus. Bien. Ils vont faire le nécessaire et me tiennent au courant. Dimanche dans l'après-midi, je reçois un texto de la banque me disant que mon compte est activé et que je peux maintenant informer mon employeur qu'il peut me verser mon salaire dessus. C'est déjà fait. Bien. Avec retenue et espérance, je vais donc aujourd'hui à un distributeur en croisant les doigts... Hourra ! Je peux enfin retirer de l'argent et payer ma part de loyer ! Quant à l'accès Internet, je crois qu'il va falloir que je patiente encore un peu...
* Aujourd'hui aussi, je reçois un coup de fil de la personne qui s'occupe de mes papiers/inscriptions à l'immigration et elle me dit que la demande de PAN card (pour les impôts) a échoué à cause d'un problème de nom de famille. Ok... ce qui veut dire ? Apparemment, le service des PAN card a refusé ma demande car le nom de famille sur le formulaire de demande et le nom de famille sur mon permis de résident n'est pas le même... En fait, sur mon permis de résident, ils ont inscrit deux fois "Zimmer" et sur le formulaire une seule fois. J'explique donc l'affaire de mes noms de famille (le nom de mon père en nom d'usage et le nom de mon père et celui de ma mère en nom "officiel"). Mais peu importe, il faut refaire une demande. Bien. Elle me demande alors de lui envoyer le scan de mon permis de conduire français (pourquoi donc ? mystère...) et de resigner le formulaire de demande de PAN card. Très bien. C'est chose faite. En espérant que cette fois-ci, ça marche !
* Aujourd'hui aussi, je reçois un coup de fil de la personne qui s'occupe de mes papiers/inscriptions à l'immigration et elle me dit que la demande de PAN card (pour les impôts) a échoué à cause d'un problème de nom de famille. Ok... ce qui veut dire ? Apparemment, le service des PAN card a refusé ma demande car le nom de famille sur le formulaire de demande et le nom de famille sur mon permis de résident n'est pas le même... En fait, sur mon permis de résident, ils ont inscrit deux fois "Zimmer" et sur le formulaire une seule fois. J'explique donc l'affaire de mes noms de famille (le nom de mon père en nom d'usage et le nom de mon père et celui de ma mère en nom "officiel"). Mais peu importe, il faut refaire une demande. Bien. Elle me demande alors de lui envoyer le scan de mon permis de conduire français (pourquoi donc ? mystère...) et de resigner le formulaire de demande de PAN card. Très bien. C'est chose faite. En espérant que cette fois-ci, ça marche !
week-end à Bengalore
Bengalore est la capitale du Karnataka et compte aujourd'hui plus de 6 millions d'habitants.
Il y a trois grands quartiers dans la ville : le vieux quartier (Gandhi Nagar), le quartier colonial et le centre de la ville (autour de MG Road) et enfin le quartier des affaires.Comparée à Chennai, Bengalore parait plus propre et aussi un peu plus calme. Petites ruelles avec des arbres, grands parcs où les familles, les couples ou les amis se promènent. Cafés en terrasse, vin et bière dans les restaurants (ce qui n'existe pas à Chennai!).
Un week-end en amoureux rythmé par les balades et les bons restos !
Programme culturel et historique :
- Cubbon Park
- Temple de Venkataraman
- Palais de Tipu Sultan
Dans les rues de Bengalore :
Et n'oublions pas ! Un hôtel classe avec des coussins argentés, splendides !
jeudi 1 septembre 2011
Où part-on ce week-end ?
Après avoir projeté de partir au Sri Lanka, puis dans les îles Andaman, puis à Singapour... on a du abandonner toutes ces destinations exotiques pour cause d'horaires de vol ou de prix des billets.
Finalement, on reste en Inde et on part pour Bangalore !
Décollage demain à 16h et retour à Chennai dimanche soir.
Let's go !
Finalement, on reste en Inde et on part pour Bangalore !
Décollage demain à 16h et retour à Chennai dimanche soir.
Let's go !
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